Contribution en forme de clins d’œil à la bonne tenue de notre ville

On le sait (voir le billet d’hier), les membres du collectif « Oui au référendum » accusent notre maire d’avoir envoyé des agents municipaux déposer et embarquer une banderole déployée sur un bâtiment privé. Car le maire d’Oloron tient à ce que dans notre ville la loi soit appliquée au pied de la lettre, qu’il n’y ait rien qui dépasse. Reste à voir si, par hasard, ces actions-commando ne se feraient pas à la tête du client. Quelques exemples en forme de clins d’œil.

Notaire
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Est-ce que Maîtres xxx ont déposé une demande d’autorisation en bonne et due forme avant d’apposer ces deux bâches délivrant une revendication corporatiste sur la façade de leur étude notariale, à l’angle de la rue Rocgrand ? Bâches qui sont en place depuis des mois sans que personne ne s’en formalise. Ni d’ailleurs ne les remarque… mais ce n’est pas une raison.

 

 

À vendre
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À l’angle de la rue Casamayor-Dufaur, une maison en vente. Un panneau « À vendre » est fixé sur la façade. L’agence immobilière chargée de la vente de cet immeuble, propriété d’un important notable local, a-t-elle déposé auprès du maire et obtenu de lui ès qualité une autorisation pour installer cette publicité ?

 

Caravane
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À deux pas de la gare, une caravane avec auvent est garée depuis quelques temps sous un hangar non dédié à ce type de stationnement. Du linge séchant sur un fil montre que l’espace est occupé à plein temps. Là, ce n’est pas le Code de l’environnement, mais le Code de la santé publique que le maire devrait sortir en raison des conditions d’hygiène précaires dans lesquelles doivent vivre les occupants de cette caravane. Qui s’est permis d’autoriser l’occupation prolongée de cet espace public (il s’agit en effet d’un terrain…. municipal) qui n’est en rien un terrain où le stationnement des caravanes est autorisé ?

 

Drapeau
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Dernier clin d’œil qui n’a rien à voir avec ce qui précède. Rares sont les Oloronais qui ont sorti le drapeau tricolore le 13 novembre comme le demandait le président de la République. C’est pourquoi j’ai presque honte d’ironiser sur l’un de ceux qui a accompli ce geste. La photo montre un drapeau flottant du côté de l’avenue de Lattre de Tassigny. Vous ne remarquez rien ? Alors que le drapeau français est composé des couleurs bleu-blanc-rouge affichées verticalement, ici, elles sont affichées horizontalement. Ce faisant l’immeuble est pavoisé, j’ai vérifié, aux couleurs du Schleswig-Holstein (un état allemand) et non aux couleurs de la France. Mais, comme on dit, c’est l’intention qui compte.

La banderole de « Oui au référendum » telle une muleta sous le nez du maire

La banderole
La banderole quelques jours avant enlèvement par les services de la mairie Cliquer sur la photo pour l’agrandir

Il est des morceaux de tissus qui font sur le maire l’effet de la muleta sur le taureau : il faut qu’il fonce dedans. C’est l’équipe de « Oui au référendum » (un référendum pour ou contre la déviation Gabarn-Gurmençon) qui narre l’anecdote hier sur son compte Facebook sous le titre peut-être un peu excessif de « Scandale à Oloron ! » Lire la suite « La banderole de « Oui au référendum » telle une muleta sous le nez du maire »

Siège(s) de la mairie d’Oloron

À la lecture du titre du billet d’aujourd’hui, certains pourraient imaginer qu’une horde de contribuables mécontents, Robert Bareille à leur tête, boucle tous les accès à la mairie tant que le maire n’aura pas rétabli les abattements sur la taxe d’habitation. Ou bien que les opposants aux carrières du Bager et de Soeix, menés par Jean-Claude Dutter, ont dressé une barricade place Clémenceau à l’aide de rochers empruntés à la carrière d’Asasp, histoire d’obtenir que le maire close dès à présent le dossier. Ou encore que Lire la suite « Siège(s) de la mairie d’Oloron »

À Oloron même les gaves sont en colère (vidéo)

Vigicrues 26-11-2015
Les débits relevés par Vigicrues ce 26 novembre à 10 heures 45 Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Saviez-vous que l’Aquitaine est et sera la région de France la plus affectée (« affectée », voilà un terme plus gracieux que l’horrible anglicisme « impactée ») par le réchauffement climatique ? Non, vous ne le saviez pas ? Il vous suffisait pour l’apprendre d’assister à la conférence donnée hier soir dans le cadre de «Cultures d’hiver». Lire la suite « À Oloron même les gaves sont en colère (vidéo) »

Conseil municipal du 23 novembre : notes prises au vol

2 heures 30 de séance pour une réunion du conseil municipal qui, si l’on excepte une délibération, ne changera ni dans l’immédiat ni à terme le quotidien des Oloronais. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a rien à en dire. Voici, dans le désordre, quelques notes prises au vol au fil des dossiers.

Les échanges entre Hervé Lucbéreilh et Jean-Étienne Gaillat dépassent Lire la suite « Conseil municipal du 23 novembre : notes prises au vol »

À quoi peut donc bien servir un directeur général des services à la mairie d’Oloron ?

Organigramme des services municipaux
Organigramme des services Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Précision utile avant d’aborder le cœur du sujet du jour : ce billet n’est en rien une attaque ad hominem contre un fonctionnaire municipal. Pour trois simples et bonnes raisons. 1/ Ayant exercé la fonction de directeur général des services (DGS) durant un peu plus de 30 ans, je sais les difficultés de la tâche. 2/ Je ne connais pas personnellement le DGS de la mairie d’Oloron. Mais s’il a été recruté par le prédécesseur du maire actuel c’est, à l’évidence, parce qu’il présentait toutes les qualités requises pour occuper le poste. 3/ Ce qui est en débat ici, ce ne sont pas les hommes, mais l’organisation des services.

Commençons par le commencement : comment définir le rôle d’un directeur général des services au sein d’une mairie ? C’est en quelque sorte une courroie de transmission entre les élus et les services municipaux. À lui la préparation, avec le concours des services, des décisions qui seront prises par le conseil municipal. À lui de s’assurer ensuite que ces décisions seront bien exécutées par les services. À lui de faire remonter aux élus toutes les informations qu’il juge importantes. À lui de coordonner l’action de services qui, parfois, agissent plus en concurrence qu’en concertation.

Le maire actuel a procédé en avril 2015, soit un an après son retour à la tête de la mairie, à une grande réorganisation présentée dans le dossier de presse qui peut être consulté sur internet. On y constate que l’ensemble des services est chapeauté non par le directeur général des services, mais par un directeur général adjoint (DGA). C’est le DGA et non le DGS qui est en prise directe avec les services. C’est le DGA qui fait tourner la boutique. Un signe d’ailleurs ne trompe pas : au cours des conseils municipaux, vers qui se tourne le maire lorsqu’il a besoin d’un renseignement ? Vers le DGA et non vers le DGS. Un DGA qui par parenthèse démontre à chaque fois qu’il possède une bonne maîtrise de ses dossiers.

Conclusion : dans l’organisation actuelle de la mairie, le poste de directeur général des services ne sert à rien. Comme le maire procède à des retouches permanentes de son organigramme, il faut espérer qu’il aura su trouver d’ici la fin de son mandat la formule idéale, une formule qui permette à chaque fonctionnaire d’exprimer tout son potentiel… pour le plus grand bien de la collectivité et de ses administrés. Le maire issu des élections de 2020 aura ainsi tout loisir de tout chambouler dans l’organisation, histoire de montrer qui est le vrai patron. Car ainsi va le monde municipal. À Oloron comme ailleurs.

Conseil municipal du 23 novembre : réflexions polémiques sur cinq questions de l’ordre du jour

Ordre du jour CM 23-11-2015
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En cherchant un peu (c’est que ça se mérite, ce type d’information), j’ai pu trouver sur le site internet de la mairie d’une part la date du prochain conseil municipal – ce sera le lundi 23 novembre à 18 heures – d’autre part l’ordre du jour de cette séance (photo ci-contre que l’on peut agrandir en cliquant dessus). La mairie ne poussant tout de même pas l’obligeance jusqu’à nous livrer le détail des rapports qui seront soumis au vote des conseillers, il faut se contenter du titre de chacune des délibérations. Mais c’est déjà suffisant pour se permettre quelques observations.

Rapport n°1 – Information sur le rapport d’activités 2014 de la Communauté de communes du Piémont oloronais »
Il s’agit du rapport que nous avons tous trouvé dans notre boîte aux lettres il y a de cela quelques semaines. La loi fait obligation au maire de le communiquer au conseil municipal… et non pas simplement de l’en informer. La loi préconise aussi que ce soit l’occasion pour le conseil d’entendre les délégués de la commune au sein de la CCPO. On prend le pari que cette audition sera réduite à sa plus simple expression, les délégués ayant peu de choses à dire sur le sujet, soit par désintérêt, soit parce qu’ils en sont incapables ?

Rapport n°2 – Projet de schéma départemental de coopération intercommunale
Afin de renforcer les intercommunalités, il a été décidé par le gouvernement de les réorganiser, notamment en provoquant des fusions entre elles. Pour ce qui nous concerne, le préfet propose une fusion entre la CCPO et quatre autres communautés de communes (Josbaig, Barétous, Aspe et Ossau). Étant précisé que le territoire d’Oloron aurait un rôle pivot dans cette réorganisation. Les conseils municipaux sont invités à donner leur avis sur cette proposition. On prend le pari que le conseil municipal d’Oloron va voter contre ? Je connais trop en effet la frilosité, la pusillanimité, la peur du changement de nos élus pour penser une seule seconde qu’ils ne trouveront pas mille bonnes raisons, mille excuses, mille prétextes pour rejeter une proposition qui pourtant nous rendrait plus forts.

Rapport n°5 – Plan de cession des bâtiments communaux
Encore trois propriétés communales mises en vente. Si ces cessions se concrétisent au prix initial, l’objectif de la ville sera atteint. Reste à vérifier si ce sera le cas.
Pour mémoire, la maison Lacampagne avait était mise en vente à 84 700 € pour la parcelle bâtie et à 43 500 € pour la parcelle non bâtie ; quant au bâtiment industriel du Gabarn, il avait été mis en vente à 450 000 €. La parcelle AI 145, elle, située du côté de la rue Jean Mermoz à Oloron, ne faisait pas partie des terrains mis en vente à l’origine.

Rapport n° 8 – Modification du règlement intérieur du marché hebdomadaire
Le titre est sibyllin. La République de ce matin nous en apprend un peu plus « la tenue de stands et la diffusion de tracts à caractère politique, religieux, syndical ou autres, dans l’enceinte du marché sont interdites ». Première question : le marché se déroulant à la fois sur plusieurs sites (mairie et avenue Sadi-Carnot) c’est quoi « l’enceinte du marché » ? Toute la ville ? On comprend bien par ailleurs qu’il s’agit là d’une réaction petite et mesquine à l’initiative prise il y a quelques temps par Robert Bareille et ses amis de faire signer une pétition pour le rétablissement des abattements à la taxe d’habitation. Plus largement c’est pour interdire toute démarche qui déplairait au maire (pétition contre les carrières du Bager et de Soeix et, pourquoi pas bientôt, pétition pour l’organisation d’un référendum sur la déviation Gabarn-Gurmençon). La démocratie local fait là un grand pas en avant. Faut-il aussi rappeler que le droit de pétition est un droit constitutionnel (art. 72-1 de notre Constitution) ? Nouveau pari de ma part : la majorité du conseil municipal ne manquera de voter ce texte comme un seul homme.

Rapport n° 13 – Tarifs d’entrée 2015 de la patinoire de Noël
Rappel des tarifs 2014 : 3 € pour le tarif plein, 2 € pour le tarif réduit et 8 € pour le carnet tarif réduit de 5 tickets. Une observation d’ordre technique : je ne suis pas sûr, mais alors pas sûr du tout que ce soit au conseil municipal de prendre ce genre de décision. Il a en effet délégué au maire la charge de fixer les tarifs de toutes les recettes de nature non fiscale. C’est le cas ici. Il n’est plus compétent pour décider dans les matières qu’il a déléguées. Je m’interroge donc sur la valeur légale de cette délibération.

Voilà qui clôt mes remarques du jour. Un chose est certaine : il restera autant sinon davantage à écrire à l’issue de la séance de lundi prochain.

Déviation Gabarn-Oloron : des opposants se manifestent à nouveau

Banderole 1
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Durant la pause de midi aujourd’hui, une grande banderole a été tendue sur la partie supérieure d’un local commercial situé au pied de la rue Dalmais. Un local que les anciens Oloronais, les très anciens, s’obstinent à appeler « Chez Marti ». Sur ce tissu, en grandes lettres rouges : « Oui au référendum. Oui au débat public ».

Banderole2
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Un texte quelque peu énigmatique pour celui qui n’est pas très au fait de la chronique oloronaise. Heureusement, un petit panneau est posé au pied de la banderole. En lettres vertes : « Déviation Gabarn Gurmençon ». Bon sang, mais c’est bien sûr ! Des opposants à la déviation Gabarn-Gurmençon ont demandé il y a quelques semaines l’organisation d’un référendum et d’un débat public sur le projet. Ils matérialisent aujourd’hui leurs exigences.

Et une question vient à l’esprit : tout ça pour quoi ? Ces opposants ont-ils décidé de faire de « Chez Marti » leur base d’action, un lieu de rencontre et d’expression des citoyens sur ce projet de déviation ? Faute d’accord du maire pour organiser un référendum sur la question, comptent-ils y organiser leur propre référendum ?

En matière de communication, ils ont, on le voit, encore quelques progrès à faire. Mais notre presse locale saura sans nul doute dans les tout prochains jours nous apporter toutes les explications voulues.

Non, le chocolat Lindt n’est pas le meilleur du monde

Aïe, aïe, aïe. Voici une révélation de nature à vous faire soupçonner de manquer de patriotisme économique dont nous devons faire preuve à l’égard de votre ville. Et pourtant, comme dirait Jean-Jacques Bourdin, les Oloronais ont le droit de savoir. Savoir que le chocolat fabriqué ici n’est pas le meilleur du monde. Et c’est une revue très sérieuse, « 60 millions de consommateurs », qui le prouve dans son numéro 508 d’octobre 2015 à l’issue d’une batterie de tests rigoureux.

Quelle méthodologie le magazine « 60 millions de consommateurs » a-t-il suivi pour parvenir à cette conclusion un peu vexante pour notre chauvinisme local ? 18 chocolats noirs contenant 65 à 75% de cacao ont été soumis à deux types d’analyse.
– d’une part un jury d’experts a évalué en notant de 1 à 9 l’odeur, le goût, la texture en bouche et l’arrière-goût de chacun de ces chocolats ;
– 60 consommateurs réguliers de chocolat noir ont ensuite noté de 0 à 10 leur appréciation de chaque chocolat ainsi que l’aspect, la couleur, l’odeur, le goût, la texture et leur intention de le consommer à nouveau ;
– ont par ailleurs été mesurées la teneur en cadmium des 18 chocolats ainsi que leur teneur en sucres et en lipides.

Deux chocolats Lindt figuraient dans le panel étudié : Lindt 70% noir intense et Lindt 70% noir subtil. Leur classement ? 8ème sur 18 pour le premier. 12ème sur 18 pour le second. Le premier a obtenu une note générale de 15/20. S’il n’est jugé « très bon » sur aucun des critères étudiés, il n’est pas davantage classé « insuffisant » ou « très insuffisant ». Quant au second, avec une note de 13/20, il est jugé « très insuffisant » pour son équilibre nutritionnel comme pour sa teneur en lipides.

Et qui est l’heureux élu ? Le 70% cacao noir de…. Leader Price. Avec une note de 17/20. Et un prix par tablette 50% moins élevé que celui de Lindt. Comme quoi, le plus cher n’est pas forcément le meilleur.

J’entends d’ici la critique. Oui, il s’agit là d’une étude portant sur deux produits, or le catalogue de Lindt compte près de 150 fabrications différentes. Objection recevable. Voilà pourquoi, malgré tout le crédit que je porte à cette étude de « 60 millions de consommateurs », ce n’est pas demain la veille que je cesserai de fréquenter le magasin d’usine Lindt de notre ville.

Monsieur le maire, vous êtes sur la bonne voie !

Monsieur le maire,

J’ai appris par une source digne de foi que vous étiez un lecteur assidu d’oloronblog. Ne me demandez pas de vous dévoiler le nom de cette source, elle risquerait alors de se tarir. Acceptez en tout cas toutes mes félicitations pour les lectures sérieuses et saines qui sont ainsi les vôtres. Et puis, au-delà de simples postures, vous démontrez par votre intérêt que vous êtes un chaud partisan de la démocratie participative dont ce blog, ô bien modestement, se veut l’une des expressions.

Mais, lecteur « assidu » signifie-t-il pour autant lecteur « attentif » ? À trois reprises depuis le début de cette année, je vous ai demandé très officiellement de me communiquer des documents afin de mieux comprendre certaines décisions de votre conseil municipal. Il a bien fallu à deux reprises vous relancer un peu, mais vous avez accédé à ces demandes. Et, avec votre autorisation, des responsables des services municipaux ont à chaque fois éclairé ma lanterne avec beaucoup de courtoisie et de compétence. Un bon point pour vous… et pour eux.

Il y a quelque temps de cela, j’avais déploré ici que vous preniez trop de décisions sans en rendre compte ensuite à votre conseil municipal, comme vous le demande la loi. Je vous accorde qu’il s’agissait là d’une pratique déjà en vigueur chez vos prédécesseurs et chez les prédécesseurs de vos prédécesseurs. J’ai cru comprendre que le conseil du mois de décembre serait l’occasion d’une grande séance de rattrapage au cours de laquelle vous vous mettrez en conformité avec ce qu’exige le document qui devrait être, sinon votre Bible, à tout le moins votre livre de chevet, je veux parler du Code général des collectivités territoriales. Un second bon point pour vous.

Il reste tout de même un domaine dans lequel vous avez de grandes marges de progression. C’est en matière d’information de votre conseil municipal. Trouvez-vous normal que la plupart de vos conseillers municipaux apprennent par la presse certains de vos projets ou l’avancement de certains chantiers ? Loin de moi l’idée de vous prodiguer des conseils. Qui serais-je pour le faire ? Juste une suggestion : pourquoi, comme nombre de vos collègues maires, ne consacreriez-vous pas les premières minutes de chaque conseil municipal à une déclaration liminaire dans laquelle vous feriez le point sur tous les sujets communaux d’importance ?

Monsieur le maire, voyons les choses en face : vous êtes sur la bonne voie ! Et si vous poursuivez dans cette direction, il n’est pas exclu que d’ici la fin de votre mandat les Oloronais, à défaut de vous décerner le titre de plus grand démocrate du département des Pyrénées-Atlantiques (faut quand même pas exagérer), vous attribuent un accessit.